Sommaire de l'article


liste des 77 médicaments sous surveillance

Voici la nouvelle liste de 77 médicaments et classes de médicaments surveillés par l'Afssaps

  

L'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) a rendu publique, lundi le 31 janvier, la liste de 77 médicaments "sous surveillance". Cette liste est complétée par une liste de 12 familles de médicaments également sous surveillance. Ces médicaments font l'objet d'un suivi des effets secondaires indésirables dans le cadre du «plan de gestion des risques». Cette liste a été demandée par le gouvernement à la suite de l'affaire du Mediator des laboratoires Servier, qui serait responsable de 500 à 2000 morts en France avant son interdiction en 2009.

Voici la liste des 77 médicaments et les indications médicales pour lesquelles ils sont surveillés.

Pour connaître les risques d'effets secondaires associés à chacun de ces médicaments, ainsi que les mesures de surveillance et les actions en cours, consulter ce tableau sur le site de l'Afssaps.

ACTOS® (pioglitazone)
Traitement du diabète de type 2

ALLI® (orlistat)
Perte de poids chez l'adulte en surpoids (IMC>28kg/m2) en addition avec un régime hypocalorique modéré

ARCOXIA® (étoricoxib)
Arthrose, Polyarthrite Rhumatoïde, crise de goutte arthrose du genou et de la hanche

ARIXTRA® (fondaparinux sodique)
Prévention événements thromboemboliques veineux, traitement de l'angor
instable ou de l'infarctus du myocarde (IDM) sans sus-décalage Traitement de l'IDM avec sus-décalage ST extension d'indication dans les thromboses

BLEU PATENTE V
Repérage des vaisseaux lymphatiques et des territoires artériels. Repérage du ganglion sentinelle avant la biopsie chez les patientes ayant un cancer du sein opérable

BYETTA® (éxénatide)
Diabète type 2

CELANCE® (pergolide)
Traitement de la maladie de parkinson

CERVARIX® (vaccin anti-HPV)
Vaccination contre lésions précancéreuses, cancer du col et verrues
génitales

CHAMPIX® (varénicline)
Sevrage tabagique Européenne centralisée OUI OUI Suivi renforcé de PV : signal de troubles psychiatriques et conduites suicidaires.

CIMZIA® (certolizumab pegol)
Polyarthrite Rhumatoïde de l'adulte sévère à modérée seul ou en association au
méthotrexate (MTX)

COLOKIT (phosphate de sodium, comprimés)
Préparation colique

CYMBALTA® (duloxétine)
Episodes dépressifs majeurs, douleurs neuropathiques diabétiques périphériques,
troubles d'anxiété généralisée

Dextropropoxyphène (DI-ANTALVIC®, PROPOFAN® et génériques)
Traitement de la douleur d'intensité modérée à sévère ne répondant
pas aux antalgiques périphériques seuls

EFIENT® (prasugrel)
En association avec aspirine prévention des événements thromboemboliques chez patients à syndrome coronaire aigu, traités par intervention coronaire
percutanée

ELLAONE® (ulipristal)
Contraception d'urgence

EQUANIL®, méprobamate RICHARD
Aide au sevrage chez le sujet alcoolo-dépendant lorsque le rapport bénéfice/risque des benzodiazépines ne paraît pas favorable.

EXJADE (déférasirox)
Traitement de la surcharge en fer secondaire transfusions fréquentes (bétathalassémie)


Fentanyl cp ou spray nasal (EFFENTORA®, INSTANYL®, ABSTRAL®)
Traitement des douleurs chroniques sévères qui ne peuvent être correctement traitées que par des analgésiques opioïdes

FERRISAT® (fer dextran)
Traitement de la carence martiale

FONZYLANE® & Génériques (buflomédil)
Claudication intermittente des artériopathies chroniques oblitérantes
des membres inférieurs (au stade 2)

GALVUS® (vildagliptine)
EUCREAS® (vildagliptine + metformine)
Diabète type 2

GARDASIL® (vaccin anti-HPV)
Vaccination contre lésions précancéreuses, cancer du col et verrues
génitales à HPV 6, 11,

GLIVEC® (Imatinib)
LMC chromosome Philadelphie (bcr-abl) positive (Ph+) lorsque la greffe de moelle
osseuse ne peut être envisagée

HEXAQUINE® et médicaments contenant de la quinine
Crampes

INTRINSA® (testostérone)
Traitement de la baisse du désir sexuel chez les femmes ayant subi une ablation des ovaires et de l’utérus

ISENTRESS® (raltégravir)
Infection VIH en association, chez patients déjà traités avec évidence de
réplication virale malgré le traitement

Isotrétinoïne et génériques
Acné sévère

JANUMET® (sitagliptine, metformine)
JANUVIA® (sitagliptine)
Diabète de type 2

KETUM® et génériques (kétoprofène topique)
Traitement symptomatique des tendinites superficielles, de la traumatologie
bénigne, des arthroses des petites articulations, de la lombalgie aiguë,
des veinites postsclérothérapie, en cas de réaction inflammatoire intense.

LANTUS® (insuline glargine)
Diabète type 1 et diabète de type 2 lorsqu'une insulinothérapie est indiquée

LEVOTHYROX® et génériques (levothyroxine)
Hypothyroïdies

LIPIOCIS® (esters éthyliques d'acides gras iodés (iode 131) de l'huile d'oeillette)
Lymphographie, diagnostic des lésions hépatiques, diagnostic par voie artérielle
hépatique sélective de l'extension hépatique des lésions malignes hépatiques ou non, embolisation avec colles chirurgicales, prévention des troubles liés aux
carences en iode.

LYRICA® (prégabaline)
Traitement des crises épileptiques partielles avec ou sans généralisation
secondaire, des douleurs neuropathiques et du trouble anxieux généralisé

MEPRONIZINE® (méprobamateacéprométazine)
Insomnie occasionnelle

MEOPA (oxygène, protoxyde d'azote) (ANTASOL®, ENTONOX® , KALINOX®,
OXYNOX®)
Analgésie et sédation lors soins médicaux

METHADONE AP-HP sirop et gélules
Traitement substitutif des pharmacodépendances majeures aux opiacés

Méthylphénidate (RITALINE®, CONCERTA®, QUASYM®)
Trouble de l'attention avec hyperactivité chez l'enfant de + de 6 ans,
sans limite d'âge

Minocycline (MYNOCINE® et génériques)
Trraitements antiinfectieux et acné

MULTAQ® (dronédarone)
Fibrillation auriculaire

NEXEN® (nimésulide)
Douleurs aiguës, arthrose douloureuse, dysménorrhées

Nitrofurantoine (FURANDATINE® FURADOÏNE® MICRODOÏNE®)
Traitement de la cystite aiguë non compliquée de la femme, due à des germes sensibles

NOCTRAN® (acépromazine, acéprométazine, clorazépate)
Troubles sévères du sommeil

ONGLYZA® (saxagliptine)
Diabète type 2

ORENCIA® (abatacept)
Polyarthrite Rhumatoïde à partir de 6 ans

PARLODEL® et génériques (bromocriptine)
Inhibition de la lactation

PEDEA® (ibuprofène injectable)
Traitement du canal artériel persistant hémodynamiquement significatif chez le
nouveau-né prématuré d'âge gestationnel inférieur à 34 semaines

Pholcodine et spécialités
Traitement symptomatique des toux non productives gênantes

PRADAXA® (dabigatran)
Prévention de la thrombo-embolie veineuse dans la chirurgie orthopédique

PRAXINOR® (théonédraline / caféine)
Hypotension orthostatique

PREVENAR 13® (7 sérotypes)
Immunisation active prévention maladies invasives, pneumonie et otite moyenne aiguë causées par Streptococcus pneumoniae chez nourrissons et enfants âgés de 6 semaines à 5 ans

PRIMALAN® (méquitazine)
Traitement symptomatique des manifestations allergiques

PROCORALAN® (ivabradine)
Angor stable chronique

PROTELOS® (ranélate de strontium)
Ostéoporose postménopausique

PROTOPIC® (tacrolimus)
Dermatite atopique modérée à sévère

REVLIMID® (Lénalidomide)
Myélome multiple 2ème ligne

RIVOTRIL® (clonazépam)
Traitement de l'épilepsie chez l'adulte et chez l'enfant

ROACTERMA® (tocilizumab)
Polyarthrite rhumatoïde

ROHYPNOL® (flunitrazépam)
Troubles sévères du sommeil

SORIATANE® (acitrétine)
Psoriasis sévère, dermatoses, lichen plan

STABLON® (tianeptine)
Episodes dépressifs majeurs

STELARA® (ustekinumab)
Psoriasis en plaques modéré à sévère de l’adulte en cas d’échec ou de contre-indication ou d’intolérance aux autres traitements systémiques, y compris
la ciclosporine, le méthotrexate ou la PUVAthérapie

STILNOX® et génériques (zolpidem)
Troubles sévères du sommeil

SUBUTEX® et génériques (buprenorphine)
Traitement substitutif des pharmacodépendances majeures aux opiacés

THALIDOMIDE CELGENE®
Myélome multiple en association

TOCTINO® (alitrétinoïne)
Eczéma chronique sévère des mains, ne répondant pas au traitement par
dermocorticoïdes puissants

Tramadol (spécialités en contenant)
Traitement des douleurs modérées à sévères.

TRIVASTAL® (piribédil)
Déficit pathologique cognitif et neurosensoriel chronique du sujet âgé (à l'exclusion de la maladie d'Alzheimer et des autres démences), claudication
intermittente des artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs,
maladie de Parkinson

TYSABRI® (natalizumab)
Sclérose en plaques

VALDOXAN® (agomélatine)
Episodes dépressifs majeurs caractérisés

VASTAREL® (trimétazidine)
Traitement prophylactique de la crise d'angine de poitrine, traitement
symptomatique d'appoint des vertiges et des acouphènes, traitement d'appoint des
baisses d'acuité et des troubles du champ visuel présumés d'origine vasculaire

VFEND® (voriconazole)
Traitement des infections fongiques

VICTOZA (liraglutide)
Diabète type 2

XARELTO® (rivaroxaban)
Prévention de la thrombo-embolie veineuse dans la chirurgie orthopédique

XYREM® (oxybate de sodium)
Traitement de la narcolepsie chez les adultes présentant une cataplexie

ZYPADHERA® (olanzapine) (ZYPREXA®)
Schizophrénie, épisodes maniaques, récidives de trouble bipolaire

ZYBAN® (chlorhydrate de bupropion)
Sevrage tabagique

ZYVOXID® (linézolide)
Infections à bactéries gram + sensibles

12 classes de médicaments sont également sous surveillance renforcée pour certaines indications. Cette liste peut être consultée à cette adresse sur le site de l'Affssaps.

suite...
0 commentaires ?

Médicaments en grande surface !!!

 

 

 

 

Michel Chassang, Président du syndicat de généralistes la CSMF, s’insurge contre la volonté de Leclerc de vendre des médicaments de prescription médicale facultative

 

"Quand MEL va t'il comprendre que le médicament est du ressort des pharmaciens uniquement et ne peut être délivré que dans une officine de pharmacie? Michel CHASSANG lui rappelle avec force qu'au moment où on cherche à réformer le système de santé ce n'est pas le moment d'ôter une soupape de sécurité et de provoquer de nouvelles catastrophes en laissant MEL s'occuper d'un domaine qui lui est totalement étranger et qui est du ressort des seuls professionnels de santé."

suite...
0 commentaires ?

elections URPS

Les agences régionales de santé (ARS) ont été créées le 1er avril 2010, dans toutes les régions de France métropolitaine et dans les DOM. Clé de voûte de la nouvelle organisation de la santé, leur ambition est d’améliorer la santé des populations et d’accroître l’efficacité de notre système de santé.
Les ARS sont des établissements publics, dotés d’un budget propre constitué d’une subvention de l'État et d’une contribution de l’assurance maladie. Elles auront à gérer des crédits énormes, de l'ordre de 40 milliards au total. Ces crédits concernent le champ hospitalier, médico-social, la prévention et le financement des réseaux.
Les ARS remplacent les DRASS, les DDASS, l’Agence Régionale d’Hospitalisation (ARH), le Groupement Régional de Santé Publique (GRSP), l’Union Régionale des Caisses d’Assurance Maladie (l’URCAM), la Mission Régionale de Santé (MRS) et la Caisse Régionale d’Assurance Maladie (CRAM).
Les CPAM sont, elles, maintenues et partagent la gestion du risque avec les ARS. Le système conventionnel national demeure ainsi que les commissions paritaires locales.

 

L'URPS qu'est ce que c'est?
Les futures URPS (Unions régionales des professionnels de santé) sont les instances délibératives créées pour dialoguer avec les ARS. Ces URPS seront les interlocuteurs des ARS pour représenter les professionnels de santé exerçant à titre libéral. Elles contribueront à l’organisation et à l’évolution de l’offre de soins au niveau régional, à la continuité des soins et à la correction des déséquilibres démographiques. Elles ne se substitueront évidemment pas aux syndicats professionnels, lesquels conservent leurs missions et leurs prérogatives, tant au plan national que local. Elles constitueront néanmoins, face aux ARS, le moyen pour chaque profession de santé de faire entendre sa voix, et c'est pourquoi il est si important, pour chaque pharmacien d'officine, de voter.

lien vers le site FSPF pour l'Alsace :

http://www.urpspharmacien.fr/accueil/region/id/alsace

suite...
0 commentaires ?

GREVE DU SERVICE DE GARDE DES PHARMACIES

DANS LE CADRE D'UN MOUVEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL,

EN SIGNE DE PROTESTATION,

LES PHARMACIENS N'ASSURENT PLUS

LES SERVICES DE GARDE ET D’URGENCE
A COMPTER DU 15 JUILLET 2010.

POUR TROUVER LA PHARMACIE REQUISITIONNEE

LA PLUS PROCHE DE CHEZ VOUS,

 

   • Faites le 3237 ( 0.35 Euros )  

   • ou allez sur le site de l'ARS :

http://ars.alsace.sante.fr/Pharmacies-services-de-garde.96080.0.html

  

Suspension des grèves à partir du 01 Novembre 2010, le site est à nouveau opérationnel.

 

suite...
0 commentaires ?

Gardes des Pharmacies : 3237 ( rappel )

En plus de l'affichage dans chaque pharmacie et sur internet,

le département du Haut-Rhin adhère au système Résogardes qui met à disposition des patients un service téléphonique audiotel leur permettant de trouver, sur simple appel téléphonique au 3237, une permanence pharmaceutique dans le(s) secteur(s) de la commune recherchée.

Résogardes a loué, auprès d'Orange Business Service, un numéro audiotel à 4 chiffres, accessible nationalement, en métropole et en outre mer, à toute personne disposant d'un téléphone fixe ou mobile, désireuse de trouver une pharmacie de garde la plus proche dans le secteur de la commune recherchée. Ce numéro abrégé est facile à retenir.


Un automate de reconnaissance et de synthèse vocale instaure un dialogue avec le patient qui, en prononçant le nom de la commune de recherche, déclenche une requête sur l'application informatique (donnée enregistrée au préalable selon listing des gardes) qui lui trouve et lui propose les trois pharmacies de garde les plus proches du centre de la commune. En proposant les trois choix l'automate donne comme information uniquement la distance par rapport au centre ville et le "mode d'appel" de l'officine 

En cas d'échec de la reconnaissance vocale le patient peut composer le code du département et le code postal de la commune en utilisant le clavier de son téléphone.

A défaut d'identification l'automate bascule l'appel sur le centre d'appels de Résogardes pour une prise en main par un opérateur.

Le coût de la communication téléphonique pour l'appelant est de 34 centimes la minute.


Résogardes respecte les modalités particulières du secteur, soit le passage après 22 heures par la Gendarmerie ou le Commissariat le plus proche.

 

 

 

suite...
0 commentaires ?

Contre-indication des médicaments mucolytiques en dessous de 2 ans

L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a décidé de contre-indiquer, chez l’enfant de moins de deux ans, l’utilisation des médicaments mucolytiques, mucofluidifiants et de l’Hélicidine®. Ces médicaments, qui ont pour objectif de fluidifier les sécrétions bronchiques, peuvent en effet aggraver dans certains cas un surencombrement bronchique, en raison de la faible capacité des nourrissons à tousser pour éliminer les sécrétions produites. A la date du 29 avril 2010, ces médicaments ne seront donc plus délivrés en pharmacie pour les enfants de moins de deux ans.

A la suite de plusieurs cas d’encombrement respiratoire et d’aggravation de bronchiolite aiguë du nourrisson (enfant de moins de 2 ans) rapportés avec les médicaments mucolytiques, mucofluidifiants et l’Hélicidine®, une enquête de pharmacovigilance a été mise en place pour examiner leurs effets indésirables dans cette catégorie d’âge. Parmi les 70 cas rapportés de complications respiratoires liées à l’aggravation de l’encombrement bronchique, plus de la moitié sont survenus chez des nourrissons âgés de moins d’un an. La majorité de ces cas était grave et a nécessité une hospitalisation. Ces spécialités ont pour objectif de fluidifier les sécrétions produites par les bronches. Chez le nourrisson, en raison d’une moindre capacité à éliminer ces sécrétions spontanément par la toux, leur administration peut entraîner un surencombrement bronchique.

Compte tenu du risque présenté par ces médicaments d’aggravation de l’encombrement bronchique, l’Afssaps a décidé de contre-indiquer leur utilisation chez l’enfant de moins de 2 ans. A la date du 29 avril 2010, les médicaments mucolytiques, mucofluidifiants et l’Hélicidine® ne seront plus disponibles en pharmacie pour les enfants de moins de deux ans, mais demeurent indiqués au-delà de cet âge.
En attendant les adaptations des conditionnements et des notices, qui interviendront au plus tard le 1er juillet 2010, les pharmaciens remettront dès le 29 avril 2010 un document d’information (29/04/2010) application/pdf (100 ko) aux parents lors de chaque demande ou prescription de médicaments mucolytiques, mucofluidifiants et d’Hélicidine®. Les professionnels de santé concernés ont déjà été prévenus par courrier de cette décision.

L’Afssaps rappelle que la toux est un symptôme fréquent chez le nourrisson (enfant de moins de 2 ans), le plus souvent associé à une infection des voies respiratoires. C’est un réflexe naturel et indispensable de défense de l’organisme. En dehors de certains signes de gravité (gêne respiratoire, difficultés importantes à s’alimenter) qui doivent orienter vers une consultation médicale, des mesures simples et non médicamenteuses sont recommandées pour améliorer le confort de l’enfant (lavage du nez au sérum physiologique, hydratation, aération de la chambre et éviction du tabac). Si la toux se prolonge plus de 4-5 jours sans amélioration, un avis médical est nécessaire pour en rechercher la cause.

Dans le prolongement de l’évaluation des médicaments mucolytiques, l’Afssaps a mis en œuvre une réévaluation des médicaments utilisés dans la prise en charge de la toux et des troubles de la sécrétion bronchique chez le nourrisson, en particulier les antitussifs aux propriétés antihistaminiques. Les résultats de cette réévaluation devraient être disponibles en septembre 2010 et seront accompagnés d’une mise au point sur la prise en charge médicamenteuse de la toux chez l’enfant.

L’Afssaps rappelle aux professionnels de santé que tout effet indésirable grave ou inattendu doit être déclaré au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont ils dépendent.

Contact presse : presse@afssaps.sante.fr

0 commentaires ?

Médicaments à vignette orange ( remboursement à 15% par l'Assurance Maladie )

Les conditions de prise en charge par les AMC ne sont pas encore connues.

Pharmaciens, pensez à demander à vos patients leur carte d’adhérent !

 

Pour mémoire, les médicaments à vignette orange, dont la liste a été publiée au Journal Officiel du 16 avril 2010, sont remboursés par l’assurance maladie à hauteur de 15 % depuis le 17 avril dernier.

A ce jour, les organismes d’assurance maladie complémentaire ayant conclu une convention cadre nationale de délégation de paiement avec la FSPF ne nous ont pas spontanément communiqué les taux auxquels leurs adhérents pourront voir ces médicaments pris en charge au titre du régime complémentaire.

 

Nous les avons donc contactés, de manière à permettre aux pharmaciens de réaliser des facturations conformes aux garanties dont bénéficient ces adhérents.

 

Dans l’attente de leur réponse, nous vous rappelons que les conventions nationales de délégation de paiement conclues par la FSPF et les mutuelles prévoient une garantie de paiement, au profit du pharmacien, des sommes que celui-ci a facturées à l’organisme complémentaire en conformité avec les informations figurant sur la carte d’adhérent au jour de la télétransmission.

 

Il est donc indispensable que le pharmacien exige, lors de sa facturation, la présentation, par ses patients, de leur carte d’adhérent, afin de contrôler les taux de prise en charge qui y sont mentionnés.


liste des produits:

medicaments-rembourses-a-15%

 

0 commentaires ?

Roselyne Bachelot étudie la possible vente de certains médicaments sur Internet

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot étudie la possibilité de vendre des médicaments sans ordonnance sur Internet, a indiqué jeudi Jean-Pierre Lamothe, vice-président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. Une première réunion s'est tenue mercredi à ce sujet au ministère de la Santé avec les syndicats d'officines, l'ordre des pharmaciens, la direction générale de la concurrence (DGCCRF), l'Agence des produits de santé (Afssaps) et le Leem (syndicat des laboratoires pharmaceutiques), a déclaré Jean-Pierre Lamothe, confirmant une information parue dans Les Echos.

Cette réunion portait sur "l'éventualité d'encadrer une possible vente de médicaments sur Internet" pour se mettre en accord avec une jurisprudence européenne, qui autorise la vente sur Internet de médicaments sans ordonnance. Il s'agit de l'arrêt DocMorris rendu en 2003 par la Cour de justice des communautés européennes. Dans la foulée, le ministère a décidé la mise en place d'un groupe de travail qui doit se réunir en juin, a ajouté Jean-Pierre Lamothe.

Le ministère de la Santé a confirmé que des discussions étaient en cours "pour pouvoir encadrer légalement la vente par des officines de médicaments sur internet. Selon le ministère, l'objectif est de "mettre en place des règles pour sécuriser la vente de médicaments sur Internet". La réflexion ne porte que sur les médicaments vendus sans ordonnance, ceux que l'on trouve "devant le comptoir", c'est-à-dire en libre accès, dans les pharmacies, a-t-on précisé. Seules les officines autorisées sur le territoire de l'Union européenne auraient la possibilité de proposer ces médicaments à la vente sur internet. "En France, l'interdiction subit les coups de boutoir de sites marchands hébergés à l'étranger qui proposent surtout des produits sur ordonnance de type Viagra ou Cialis, des anabolisants ou des médicaments amincissants", remarque le quotidien Les Echos.
sources : Le Point , soigner.org 

 

 

suite...
0 commentaires ?

118 Articles (15 pages, 8 Articles par page)