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Sommaire de l'article


Médicaments en accès direct

mise à jour : 01 juillet  2008
Le décret « médicaments de médication officinale », qui vient d’être publié, autorise la mise à disposition de certains médicaments devant le comptoir des pharmacies d’officine, en accès direct, dans un espace spécialement dédié à cet effet.
L’Afssaps a été chargée de définir la liste des médicaments concernés par cette mesure selon des critères visant à garantir la sécurité sanitaire et la sécurité des patients. L’Afssaps rend aujourd’hui publique la liste des médicaments de médication officinale disponible en accès direct.
Par ailleurs, l’Afssaps et le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens ont produit conjointement un ensemble de documents d’information avec le concours de professionnels de santé, d’industriels et de représentants d’associations de patients, afin d’accompagner la mise en œuvre de cette mesure.

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Pétition : Demain, il sera peut-être trop tard

Bonjour,
Vous avez récemment souhaité savoir pourquoi il est urgent de tomber malade aujourd’hui… C’est simple : parce que demain il sera peut-être trop tard.
Trop tard pour être bien conseillé en matière de santé.
La libéralisation et l’ouverture de la vente de médicaments à la concurrence pourraient faire disparaître le conseil de proximité et la garantie de sécurité que vous offrent aujourd’hui 23000 pharmaciens partout en France.
Alors n’attendez pas, il y a urgence.
Rendez-vous sur
www.defendezvotresante.com pour vous informer et nous aider à défendre votre santé. Invitez également vos amis à connaitre ce site.
Les Pharmaciens,
Notre métier, c’est votre santé.


Veuillez signer la pétition en ligne sur le site : http://www.defendezvotresante.com/

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tombezmaladeaujourdhui

URGENCE !

Il n'y a plus une minute à perdre pour tomber malade.
Les Pharmaciens vous proposent quelques conseils pour y arriver dès aujourd'hui.
Rendez-vous sur 

 www.tombezmaladeaujourdhui.com

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Mésusage et le détournement de certains médicaments

Afssaps
Paris, le 10 avril 2008

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Lutte contre le mésusage et le détournement de certains médicaments

Parution de l’arrêté d’application de l’article 162-4-2 du code de la sécurité sociale

Pour renforcer la lutte contre le mésusage et le détournement de certains médicaments, le Directeur général de la santé et le Directeur de la sécurité sociale viennent de faire publier le 8 avril l’arrêté du 1er avril 2008 pris en application de l’article 162-4-2 du code de la sécurité sociale. Cet arrêté fixe, après avis du directeur général de l’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS), la liste des médicaments dont la prise en charge sera subordonnée à deux conditions : d’une part, l’inscription du nom du pharmacien désigné par le patient sur l’ordonnance ; d’autre part, en cas d’usage abusif ou de mésusage, l’établissement d’un protocole de soins entre le médecin traitant, le médecin conseil de la caisse d’assurance maladie et le patient.
La parution de cet arrêté était indispensable à la mise en oeuvre effective de l’article L162-4-2 du code de la sécurité sociale (CSS), qui renforce l’encadrement de la prescription et de la délivrance de soins ou traitements susceptibles de faire l'objet de mésusage, d’usage détourné ou d’usage abusif, notamment par de nouvelles conditions pour la prise en charge par l'assurance maladie.
Cette disposition répond à un double objectif d’amélioration du bon usage du médicament, de la qualité des soins et de réduction des coûts, en renforçant notamment le lien entre le médecin et le pharmacien. Le choix des médicaments concernés a fait l’objet d’une large concertation, notamment au sein d’instances réunissant des professionnels et des représentants d’associations (commission nationale des stupéfiants et des psychotropes de l’Afssaps, commission addictions du ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative).
Sont ainsi concernées l’ensemble des spécialités contenant les substances suivantes : buprénorphine haut dosage(*)
, flunitrazépam, méthadone et méthylphénidate.
Pour prétendre à la prise en charge par l’assurance maladie de ces médicaments, le patient devra désormais indiquer obligatoirement à son médecin le nom du pharmacien qui sera chargé de la délivrance. Le médecin devra quant à lui, mentionner ce nom sur la prescription qui devra être exécutée par le pharmacien ainsi désigné. Pour ces mêmes médicaments, si les services du contrôle médical de l’assurance maladie constatent un usage abusif ou un mésusage (sur la base de critères intégrant notamment les quantités prescrites et le nombre de prescripteurs), la prise en charge sera subordonnée à l’établissement d’un protocole de soins entre le médecin traitant, qu’il exerce en ville ou en établissement, et le médecin conseil de la caisse d’assurance maladie (article L.324-1 du code de la sécurité sociale). Ce protocole devra être signé par le patient.
L’arrêté prévoit, en outre, l’établissement systématique d’un tel protocole pour tout traitement par méthadone sous forme de gélule et ce, dès son initiation. En effet, la mise sur le marché de cette nouvelle galénique pourrait conduire à une augmentation des cas d’abus et de mésusage de la méthadone, entraînant des risques sanitaires plus importants. L’obligation d’établir un tel protocole est une des mesures de précaution qui ont été jugées nécessaires au stade de la délivrance de l’autorisation de mise sur le marché.
Contact presse DGS : 01 40 56 52 62
Contact presse Afssaps : 01 55 87 30 33 / 22 
(*) Définie comme la buprénorphine administrée par voie orale à des doses unitaires supérieures à 0,2 mg par prise

DÉLIVRER UNE BOÎTE EN PLUS SANS PRESCRIPTION

 

Les pharmaciens peuvent délivrer sans prescription une boîte de médicaments supplémentaire à leurs clients qui n’ont pas fait renouveler leur ordonnance à temps. Pour cela,l’assuré doit suivre un traitement chronique (trois mois minimum) dont une interruption pourraitêtre préjudiciable. Le pharmacien délivre la boîte en question sur la base de l’ordonnance initiale et en informe le médecin prescripteur.
Toutefois, la délivrance de stupéfiants, d’anxiolytiques et d’hypnotiques reste totalement exclue de ce dispositif.

Source : http://www.ameli.fr/fileadmin/user_upload/documents/LettreAuxPharmaciens_janv2008.pdf

VIGNETTES « ORANGE »: DEREMBOURSEMENT

En application de l’article 41 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2006, deux arrêtés ont fixé à 15 % le taux de prise en charge, par l’assurance maladie, de certains médicaments dont le service médical rendu a été jugé insuffisant par la Commission de la transparence (vignettes orange)
Ces mêmes arrêtés ont prévu la radiation de ces médicaments de la liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux à compter du 1er janvier 2008.
Comme nous vous l’avions précédemment indiqué, les médicaments antérieurement remboursés à hauteur de 15 % ne pourront donc plus, à compter de cette date, faire l’objet d’une prise en charge par l’assurance maladie.
Les dispositions prévues par l’annexe III-1 de la Convention nationale pharmaceutique, relatives au délai d’écoulement des stocks en cas de changement de taux de remboursement des médicaments, ne sont pas applicables en cas de déremboursement. Les pharmaciens ne bénéficient donc d’aucun délai afin d’écouler leurs stocks de médicaments déremboursés.
Les médicaments visés par les arrêtés précités ne devront donc plus, à compter du 1er janvier 2008, faire l’objet d’une demande de remboursement à l’assurance maladie.


Liste des produits(.doc) surtout des veinotoniques et un collutoire ( thiovalone )

VACCINATION CONTRE LA GRIPPE

L’Assurance Maladie a décidé de prolonger la date de validité des bons de prises en charge jusqu’au 31 JANVIER 2008.

Franchises Médicales

Cette nouvelle mesure (décret n° 2007-1937 du 26 décembre 2007) est entrée en vigueur au 1er Janvier 2008. (Vous êtes nombreux à nous appeler à ce sujet).

La CNAM a précisé que dans la pratique, cette somme serait déduite directement par les Caisses d’assurance maladie au fur et à mesure des remboursements. En cas de tiers-payant, la franchise est déduite des premières prestations ultérieures versées par les caisses d’assurance maladie.

Ci-dessous, réponses à quelques questions :

- Quel est le montant de la franchise sur les médicaments ? : 50 centimes d’euros par boîte de médicaments (ou toute autre unité de conditionnement : flacon par exemple). 

- Qui est exonéré de la franchise ? : les bénéficiaires de la C.M.U., les enfants, les jeunes de moins de 18 ans, et les femmes enceintes.

-Tous les médicaments sont ils concernés ? : oui, tous les médicaments remboursables sont concernés qu’ils soient allopathiques ou homéopathiques ou une préparation magistrale. Les pansements étant des dispositifs médicaux, ils ne sont pas concernés par cette mesure.

- Qu’en est-il des programmes de prévention ? l’assurance maladie prend en charge à 100 % la vaccination antigrippale pour les 65 ans et plus et les personnes atteintes de certaines affections…. Tous les dispositifs de prévention ne sont pas concernés par la franchise.

-Peut-on prélever une franchise si le reste à charge pour une boîte de médicaments est inférieur à 50 centimes d’euros ? oui, par exemple, pour un médicament dont le reste à charge pour l’assuré est de 30 centimes d’euro, la franchise se montera seulement à 30 centimes d’euros.

- Et la contraception d’urgence ? elle est délivrée gratuitement aux mineures qui sont donc exonérées de la franchise. A partir de 18 ans, sur prescription médicale, la franchise de 0,50 € s’applique.

- Les franchises peuvent-elles être prises en charge par les complémentaires ? dans la quasi-totalité des cas, les complémentaires ne prévoient pas la prise en charge des franchises.

- Comment connaître le montant de la franchise prélevée ? la franchise apparaîtra clairement sur le relevé de remboursement.


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